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Deux gamins des cités essayent de s’évader de la galère quotidienne de leur quartier, un été. Une sorte de « 400 coups », revu et corrigé « banlieues 2000 ». A la fois frais et dense.
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A l’occasion d’un voyage à Biarritz, un groupe de copains d’une cité s’évade de son univers : comédie légère sur le décalage entre les milieux sociaux et la découverte de l’autre.
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A Marseille, quelques jeunes essayent en vain d’échapper à un destin ensoleillé de loosers. Musique superbe, film sur la fatalité. Quelque chose d’une tragédie grecque, par la famille IAM.
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Une antiquité (début des années 80 !) sur les banlieues. Histoires de loubards juste avant qu’ils se transforment en cailleras. Violence, néo-réalisme poétique et no future. La descente vers la délinquance d’un jeune zonard. Film âpre mais d’une grande beauté formelle, qui tend vers l’onirisme.
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Portait de Buda, danseur victime de la double peine. Émouvant réquisitoire, qui démontre la profonde implantation en France de la culture hip-hop.
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Réhabilitation du rôle et de la dignité des combattants de couleur aux côtés des Français pendant la seconde guerre mondiale. Manque cruellement une perspective historique comparant leur sort à celui des autres réalités de cette guerre.
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Travail d’exhumation des innombrables et oubliées exactions de la France coloniale.
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La vie de la première génération des travailleurs algériens dans les bidonvilles de Nanterre. Misère, répression anti-indépendantiste, place des femmes… ou le déchirement d’un immigré entre le désir de tout faire pour sortir sa famille du ghetto, et sa solidarité avec les siens.
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Les errements d’un jeune antillais habitée sans le savoir par le passé de l’esclavage. Sujet rare, traitement sobre et percutant.
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Les résurgences de l’extrême-droite antisémite, ses liens avec la Seconde Guerre Mondiale, par un grand auteur de polars sur la France des classes populaires.