Urban Film Festival : à vos marques, prêts...

Le 18-04-2012
Par xadmin

Jeudi dernier (12 avril) a eu lieu la sélection des réalisations qui seront présentées à l'Urban Film Festival (UFF). C'est au Comedy Club, l'antre du parrain de cet évènement Jamel Debbouze, qu'un petit comité a été réuni par l'association Rstyle pour visionner des films arrivés du monde entier. Le jury est composé de Niko Noki, ancien danseur et producteur musical, Jay One, un des pionniers du Graff parisien, Nathalie Kreuther, productrice (Pavillon Rouge), ainsi que des représentants des partenaires de l'évènement : Canal Street (site urbain de Canal+), le CNC, Europa Corp. Avant de dévoiler la cuvée 2012, l'association diffuse un film « Coup de cœur » de l'année dernière, « Spin », dans lequel un DJ peut remonter le temps et réécrire l'histoire avec sa platine. Humour et culture urbaine font bon ménage, les membres du jury sont tout sourire: « Un 1er film ça met dans l'ambiance. François et Hayette (Rstyle) savent bien faire ça ! » note Nathalie Kreuther, jury des premières éditions en tant que directrice de production chez MK2, ex-partenaire de l'UFF. Le visionnage se poursuit avec « Soul Wash » une réalisation qui sera présentée hors-concours parce qu'elle dépasse les quinze minutes réglementaires. Dans ce film musical, un gérant de magasin de disque joué par Ben l'oncle soul reçoit de son grand-père, interprété par Jacob Desvarieux (Kassav'), une lessive qui permet de rendre n'importe quel disque plus « Soul ». Après cette mise en bouche, les choses sérieuses peuvent commencer. 

Le visionnage d'une pré-sélection de 104 réalisations (le hasard fait bien les choses!) peut enfin commencer. Le jury reçoit des grilles de notation avec des critères tels que « la pertinence de la réalisation» ou encore « la présence des cultures urbaines ». Dans les premiers films diffusés, la danse est omniprésente. L'occasion pour le danseur Niko de chambrer gentiment le graffeur Jay One en lui demandant s'il ne s'ennuyait pas trop, avant de redevenir sérieux et de préciser : « Nous (Niko et Jay One, ndlr) venons d'une époque (années 80, ndlr) où on aimait toutes les composantes du Hip Hop ! ». Après quelques films, Jay One, qui participe aux sélections depuis plusieurs années, constate : « Les films sont plus structurés ! Avec l'évolution du matériel, tout le monde peut réaliser ses idées, ils ne sont plus limités.». Puis il poursuit : « Avant il y avait plus de documentaires, aujourd'hui il y a plus de fictions et elles sont plus décalées ! ». Malgré une cadence soutenue, les membres du jury n'ont pu voir la totalité des films présentés et seront très prochainement conviés à visionner les dernières réalisations. Quoiqu'il arrive, une sélection d'une vingtaine de court-métrages sera retenue et diffusée au 104, lors du festival qui aura lieu du 11 au 13 mai. Pendant ces trois jours, le prix de la meilleure réalisation sera décerné, mais les spectateurs pourront également découvrir des documentaires, des films hors-concours et participer à un atelier masterclass. Préparez-vous à un week-end pas si « court » !

 

Ch. C.

 

Urban Films festival 2012 du 11 au 13 Mai 2012 au Centquatre a Paris infos www.rstyle.fr



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