Le CFJ fait partie du groupe CFPJ (Centre de Perfectionnement des Journalistes) et compte parmi les 12 écoles de journalisme reconnues . Il est connu comme « l’école de la rue du Louvre ». Plusieurs dispositifs ont été mis en place par l’école pour favoriser la « diversité sociale », qui, selon le directeur, Christophe Deloire, « prend en charge la diversité d’origine géographique ».

Ainsi, une filière de formation par apprentissage a été lancée en 2007. En 2009-2010, la filière en est à sa deuxième promotion avec « 16 jeunes gens sélectionnés sur des critères de diversité sociale, avec un favoritisme pour les boursiers de l’éducation nationale ».

La formation en alternance par le biais des contrats de qualification existe depuis une vingtaine d’années. C’ est un autre dispositif important en ce qui concerne la diversité de recrutement de l’école, spécialement pour « ceux pour qui le paiement peut représenter un écueil ».

En ce qui concerne la « filière classique » un système de Bourse a été mis en place, qui permet aux étudiants boursiers de payer l’année de formation 1200€ l’année au lieu de 3500€.
Une filière classique dont le recrutement a justement été réformé sous l’impulsion de Christophe Deloire avec la mise en place d’une épreuve de créativité pour limiter les critères strictement académiques mais aussi la suppression de la deuxième langue vivante. « Un des critères les plus discriminatoires au regard du statut social des parents » explique M. Deloire. Pour éviter l’obstacle des frais de transports excessifs, une demi journée d’épreuve à Paris a été également supprimée pour les admissibles au concours.
D’autre part, « un peu à l’image de ce que fait l’Esj à Bondy » comme l’explique Christophe Deloire, l'opération "la chance aux concours", organisée par l'association des anciens, permet à 20 boursiers (notamment issus des quartiers) de se préparer gratuitement à tous les concours d'écoles de journalisme. Les cours sont dispensés bénévolement par des anciens du CFJ dans les locaux de l'école.

A côté des dispositifs d’accès à la formation, le directeur de CFj est persuadé que « le journalisme ne s’apprend pas dans le deuxième arrondissement ou à Paris intra-muros ». D’où l’encouragement des étudiants à réaliser leurs reportages de l’autre côté du périph en remboursant les déplacements en banlieue « au-delà de la carte orange deux zones »
Enfin, dans le cadre d’un partenariat avec la Comédie française, les étudiants du CFJ animent des ateliers d’écriture auprès d’élèves d’établissements situés dans des quartiers populaires sur des pièces vues au sein du prestigieux théâtre.
 

lien : http://www.cfpj.com/cfj/