Le syndicat National du journalisme est le plus ancien et le plus important syndicat de journalistes en France. Il a été créé en 1918 sur les bases d’une association chargée pendant la grande guerre de combattre la censure qui frappait les informations venues du front. Ses principaux objectifs étaient de défendre les doits professionnels des journalistes, d’œuvrer pour le respect et le prestige d’une profession –déjà- très décriée à l’époque, mais aussi d’avoir un rôle moral à l’image du Conseil de l’ordre des avocats.

La recherche de l’indépendance et les préoccupations déontologiques et sociales constituent toujours les piliers de l’action du SNJ. Des éléments que l’on retrouve dans la Charte des devoirs et droits des journalistes, rédigée sous sa première forme à la naissance du syndicat puis élargie en 1971 à la Communauté européenne et dans Convention collective nationale de travail des journalistes régissant les conditions de travail de la profession.

Le site du SNJ reprend un nombre important de ressources précieuses sur l’évolution du métier et des informations pratiques pour les jeunes/aspirants journalistes notamment sur :

La carte de presse. Pour l’obtenir, le demandeur doit prouver que le journalisme est bien son occupation principale, régulière (3 mois consécutifs pour une première demande, 12 mois pour le renouvellement) et rétribuée. Pour les rémunérations à la pige, la moyenne mensuelle doit être supérieure à la moitié du Smic, soit 660€ bruts par mois (valeur juillet 2008)

Le statut du pigiste. Il a le statut du journaliste professionnel et doit demander sa carte de presse. Il est considéré comme un salarié et tout travail qu’il effectue –publié ou pas- doit être rémunéré. Si l’employeur ne demande plus de piges au journaliste ou les diminue de façon –pour lui- inacceptable il est dans l’obligation de le licencier.

Les droits d’auteur. le journaliste a la totale maîtrise d’une éventuelle réutilisation de son article et doit toucher des droits d’auteur.

http://www.snj.fr