Remue-mémoires sur la Marche pour l'Egalité de 1983 : Les activistes

Le 02-07-2013
Par Charly Célinain

Le 31 mai dernier, Presse & Cité organisait une journée consacrée à la Marche pour l'Egalité de 1983. Tout au long de cette journée de nombreux intervenants majeurs de cette époque sont venus décrypter, témoigner, se remémorer cet événement historique. 

 
En 1983, plusieurs jeunes sont tombés sous les balles de la Police et le plus souvent pour délit de faciès. Aujourd'hui, Mohamed Mechmache (AC Le feu) milite au sein du collectif Stop Le Contrôle Au Faciès pour endiguer ces pratiques illégales qui sont encore monnaie courante du côté des forces de l'ordre. Le militant d'AC Lefeu revient sur le combat contre les crimes policiers.
 

 

Anis Laouaj du collectif Stop le contrôle au faciès revient sur le manque de clarté des contrôles d'identités. Le collectif avait soumis au Président Hollande une proposition de récépissé de contrôle d'identité qui a fait ses preuves dans d'autres pays, proposition définitivement mise au placard quelques mois après son élection...

 

Djamel Atallah, marcheur de la première heure aux côtés de Toumi Djaidja et Marilaure Mahé, fait un parallèle entre la situation des quartiers en 1983 et celle d'aujourd'hui. Pour cet ancien marcheur, la République a clairement lâché les habitants des quartiers et peut-être même contribué à la dépolitisation de toute une génération. 

 

 

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