Une pétition et quelques boycotts plus tard, le journaliste Nadir Dendoune a réussi son pari : diffuser son film « Palestine » devant un public.
Il y a eu La Courneuve, Asnières, Metz et Thionville pour le festival du film arabe. Non sans mal. France Télévision lui a claqué la porte au nez. Même punition du côté de l’Institut du monde arabe. Même si les choses semblent s’arranger aujourd’hui. Le sujet fâche. Nadir Dendoune se dit « sensible à la cause du peuple palestinien depuis de nombreuses années ».Il a aussi écrit « Un tocard sur le toit du monde », dans lequel il relate son ascension de l'Everest. « Palestine » est son premier film, qu’il aime définir comme une « Palestine pour les Nuls ». En avril dernier, pendant douze jours, il a suivi un groupe de dix Français qui n’avaient jamais mis les pieds là-bas. Ils font partie de l’association Observacteurs. Ils veulent permettre une interaction entre les personnes en Palestine et en Israël et toutes celles et ceux qui, de France, se sentent concernés par ce type d’actions. Interaction qui ne va pas s’avérer si simple. A leur arrivée, « sans surprise, le groupe sera retenu à la douane. Sans surprise parce qu’en Israël, une personne supposée musulmane est forcément une menace », commente Nadir Dendoune en voix off. Ils ont ensuite passé la nuit chez l'habitant à Jérusalem, Ramallah, Hébron, Tel Aviv. Ruth, une Française de confession juive, installée depuis peu en Israël, les accompagne. Pour elle aussi, c’était son premier voyage « de l’autre côté »… Aujourd’hui, quelques dates sont prévues à partir de janvier dans plusieurs villes de France. Info à suivre sur le www.palestinelefilm.blogspot.com
CJ

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