« Echec scolaire » rime-t-il avec quartiers populaires ?
l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) organise le 23 septembre la deuxième Journée de Refus de l’Echec Scolaire. Lors de cette rencontre ayant pour thème principal les collégiens, seront présentés en exclusivité les résultats du « baromètre du rapport à l’école des enfants des quartiers populaires. »
L’AFEV part du constat que « 150 000 jeunes quittent tous les ans le système scolaire sans qualification, dans un contexte ou l’obtention d’un diplôme est devenue la condition indispensable à une insertion et à une évolution professionnelle réussie ».
Le baromètre en question pourra-t-il nous éclairer sur les raisons de cet échec dans les quartiers populaires ? Parmi les réponses retrouvera-t-on la « culture anti-institutionnelle » déclinée en « culture anti-école » dont parle le chercheur Didier Lapeyronnie dans son livre Ghetto urbain : ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui ?
Plus que des causes, souhaitons aux participants d’y envisager des solutions. Les programmes de tutorat et l’implication citoyenne des habitants des quartiers dans l’éducation en sont certainement.
La particularité de la journée est qu’elle se déroulera simultanément dans trois grandes villes :
-PARIS, à la Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, 75020;
-LYON, au Grand Salon de l'Hotel de Ville, 69001;
-NANTES, au Lieu Unique, 2 rue de la Biscuiterie, 44000
