Une expérience essentiellement soutenue par des acteurs locaux et initiée en marge de l’Education Nationale, assez souple, dont les motivations « d’éducation populaire » sont palpables.
“L’association est issue d’une expérience menée par un professeur du collège Jean Jaurès situé dans le quartier des Courtilières, qui a écrit et réalisé un court-métrage avec des classes de 3ème” racconte Sonia Chick, une des animatrices du projet. Lequel se développe à Aubervilliers, Bobigny, La Courneuve, Montreuil. “Mais nous ne sommes pas une boîte de production. En règle générale, il s’agit des sujets auxquels les jeunes sont confrontés au quotidien : les relations filles et garçons, l’homosexualité, le sport, leurs pays d’origine ou leur histoires familiales. Une jeune a fait par exemple un film sur la guerre d’Algérie. Beaucoup de sujets demandent de la réflexion et des recherches, Et il est aussi souvent question de leur quotidien fantasmé. Le thème du braquage est récurrent. Dans ces cas là, sans les contredire dans leur choix de sujets, on essaye de les aider à trouver les meilleurs angles d’écriture possible”.
Depuis 1998.